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la vie de mes princesses avec ses hauts et ses bas, la vie de tous les jours avec ses drames et ses bonheurs
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27 juin 2009

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voilà je viens de raccrocher le téléphone avec une amie qui a des tendances suicidaires super je ne sais pas je ne comprend pas j' essaie je n'y parviens pas. Elle a 2 enfants 8 ans et 3 ans. Un mari pas le pied mais bon il y a pire vous le savez, les maris qui vous tapes dessus, qui vous trompes, il y a toujours pire ailleurs.

Elle a perdu son père il y a 5 ans, chose tragique, je pense qu'on peut comprendre cette douleur lorsqu'on l' a vraiment véçu. Je l'ai véçu j'avais 20 ans, je venais de les fêter, je comprend cette douleur du parent absent, je ne comprend pas qu'on puisse avoir envie de mourir et de se foutre en l'air alors qu'on a des enfants, je ne comprend pas qu'en ayant véçue la perte d'un de ses parents ont es l'ombre de cette pensée. J'ai essayé de la comprendre, j'ai essayé de compatir, mais je n'ai pu m'empêher de lui dire qu'elle n'avait pas le droit, pas le droit de mourir, pas le droit de faire souffrir ses enfants. J' ai eut de mots dure avec elle, je ne m' en veux même pas, je pense que c'est nécessaire, j 'en sais rien, je crois que ça me révolte, je sais elle n' y peux rien, elle déprime , mais je ne peux pas, je ne peux pas compatir lorsqu'on veut en finir avec la vie, je lui est dit que si elle passait à l'acte et bien je ne compatirais pas, je ne pleurais pas sa disparition qu'elle choisie, que la vie c'était ça c'est moment de peine c'est moment ou il fallait se battre et si ce n'était pas pour nous c'était pour nos enfants.

Je déteste ça je déteste les gens qui ont cette pensée de vouloir mourir alors que beaucoup aurait aimer vivre et qu'on ne leur a pas donner le choix. Je ne sais plus je crois qu'elle a fichu mon moral au ras des paquerrette comment peut on penser mourir avec des enfants auprès de soi, j'arrive à être compréhensible pour pleins de chose mais je crois que lorsqu'on se suicide je pourrais filer 2 claques si ce n'est plus à la personne qui est passée à l'acte je le ferais. Je sais ça ne se contrôle pas mais merde doit on mourir parce que on n'a pas accepter la mort de son père.

Je suis dure avec ce genre de pensée peut être à tord je sais qu'on est pas tous égal fasse à la douleur, à la perte d'un être chère mais notre force ne doit elle pas venir de ces coups dure ok lorsqu'on est sans enfant mais lorsqu'on a des enfants doit on penser qu'à soi , à notre douleur, à notre petite personne.

Je ne sais plus mais je sais que demain tout cela sera effacé de mon disque dure! Doit on mourir alors que nos enfants sont pleins d'envie de vivre, doit on , à t on le droit de mourir alors qu'on a nos enfants? Doit on à t on le droit de mourir et de faire souffrir les personnes qui nous aimes?

Qu'importe ce que je lui disait elle n'arrive pas à trouver une raison de continuer à vivre mais je ne pense pas qu' elle trouve le courage de passer à l'acte que dieu me donne raison si dans ces moments là il est présent et vraiment existant.

Doit on vraiment bouffer la vie des autres avec nos sentiments aussi morbides soit ils sans pensées que la personne peut elle manquer de sommeil soit il?

Une amie est là pour écouter et comprendre, aider et conseiller mais comment faire llorsqu'on ne peut tolèrer ce genre de pensée?

D'après elle le vie a fait que j'ai un caractère de combattante par rapport à elle; tu parles d'une connerie comment peut elle savoir ce que j'ai ressentie et ce que j'ai enduré. Oui elle connait une majorité de ma vie, alors pourquoi ne comprend elle pas que la penser de mourir par le suicide me fasse bondir. Peut être comprend elle je n'en sais rien.

Ca fait 3 ans que j'écoute ces plaintes, 3 ans que je la conseille, 3 ans que je lui dis de consulter mais elle commence simplement à écouter mais en parrallèle ça fait 3 ans qu'elle ne s'inquiète pas de ce que chaque appel de ce genre peut engendrer en moi.

Bordel merde de merde comment j'ai fait moi, moi aussi j'ai perdu mon père, moi aussi j'ai coûtoier la mort de prés, moi aussi j'ai vécue des choses loin d'être au top mais mes enfants sont la prunelle de mes yeux et jamais au grand jamais j'aurais envie de me foutre en l'air simplement parce que je n'en peux plus.

 

 

Maintenant je me pose la question et je ne vous demande aucunes réponses car comme je l'ai déjà écrit demain pour moi tout sera effacé, suis je capable de comprendre vraiment les gens ou suis je capable simplement de les enfoncer plus dans leur misère? est ce que je pense avoir tout véçue et tout pondu et que rien ne peut plus me toucher si ce n'est la vie de mes enfants? La vie de mes enfants est ce que j'ai de plus précieux au monde et je sais que si demain on devait me les retirer jamais plus je ne pourrais me relever, suis je intrangisante envers les gens qui ne pense qu'à leur bien être sans penser à la vie de ces petits bouts innocents qui ne demande qu'une chose le sourire et croquer la vie?

Lorsque j'ai eut internet j'ai pensé que ça m'aiderai à aider les autres par mon expèrience et mon véçue mais parfois je me le demande, je me dis que les gens doivent penser à trop de prétention, j'en sais rien et tout en tappant ça me fait sourire car je ramène cette histoire de suicide à moi n'est ce pas de l' égocentrisme?

 

Après ce message, je ne sais pas si je reviendrais ici, pourvu que ce message s'autodétruise!!! Mais ce soir pour " x" raison j'ai besoin de vider mon sac, non pas pour me justifier mais pour avancer et me retirer ces pensées négatifs de ma tête.

 

Lorsque j'avais 11 ans, chaque année je partais en Bretagne, chez mon oncle depuis que j'avais 1 ans, j'avais une amie dans ce petit village, elle s'appellait Varérie, elle avait mon äge, tous les ans on se retrouvait dans ce petit village, un bourg paumer de 5 maisons, mais on s'en fichait on était ensembles, on jouait, on s'amusait , on était des enfants. Pendant 2 mois d'été c'était l'apothéose, le ciel sans nuage, l'innocence, on s'éclatait, je nous revoie jouer au domino sous cet arbre, construire nos cabanes dans ces bois, ma mère m'a raconté que lorsque j'ai commencé à marcher c' était là bas simplement parce qu'elle ne voulait pas que j'aille voire Valérie, je suis partie en marchant et je suis partie chez elle. Les jours ou nous étions séparés durant l'année nos parents se téléphonais et on se parlais au début en charabia mais ensuite on se parlait,  lorsqu'on a commencé à écrire on s'écrivait, c 'était notre amitié, notre histoire.

 

En 1982, j'étais là bas en vacances, seule sans mes parents chez mon oncle et ma tante, je fêterais mes 11 ans avec elle, souvenir souvenir. Jusqu'au soir, où je pars de chez elle et je l'a revoie me rappeler et me dire " on pourra pas se voire demain soir, j'ai  rendez vous chez le dentiste" , je lui dis c'est pas grave on se voit demain après midi, le lendemain après midi, on s' est vue et elle est partie chez le dentiste vers 17h ( j'avoue que je ne sais plus vraiment l'heure ) mais ce dont je me souviens de ce jour c'est le soir lorsque ma tante est venue me voire et qu'elle m' a dit que Valérie était à l'hôpital, je me souviens de son regard, de son geste tendre envers moi, de cette incompréhension dans ma tête. Je me souviens de ce dîner qui s'est passé en silence et de cette réalité d la vie qui d'un coup venait en pleins visage me frapper. Le soir a été terrible, la nuit a été terrible, le lendemain a été terrible, cette petite fille pleine de vie n'était pas là comme d'habitude entrain de jouer avec moi.

La journée s'est passée dans cette attente d' une voiture qui l'a ramené mais rien. Mon oncle et ma tante était fermiers, la traîte des vaches pouvaient à cette époque durer tard le soir. Avec ma marraine, on avait préparer le repas, ma tante et mon oncle sont arrivés, je revoie ma tante s' avancer vers moi et me dire " Valérie s' est finie", que pouvait signifier ses mots? Le repas s'est passé dans un silence de mort c'st le cas de le dire, le silence, le silence, le silence. Ma cousine était là, que sa présence me soit bénéfique, je me rend compte que ce soir que tout le monde au delà de ce drame pensait à moi qui devait faire face à ce drame. Je me souviens de sa tendresse, du moment ou elle m'a mise au lit et m' a dit " elle sera toujours dans ton cœur". Je me souviens ce soir de son câlin comme si c'était hier de sa tendresse et de sa présence.

Le lendemain, il y avait la veillée mortuaire, je ne sais même pas si ça se dit ainsi, lorsque tout le monde est présent autour du corps de la personne décédé, je ne sai splus comment ça s"appelle. Ma cousine m' adit que je n'étais pas obligé d'aller pourtant j'y suis allée.

 

Nous sommes arrivés là bas, elle était allongée là, vétue de blanc, entourée de bougies , on aurait dit qu'elle dormait, je me souvient de sa maman qui m'a sérrer dans ses bras et qui m'a dit " tu garderas un mauvais souvenir de ses vacances", de cette atmosphère ou je ne suis pas certaine que je me rendais compte de ce qui était entrain de ce jouer autour de moi.

 

Lorsque nous sommes partis, ma cousine m' a demandé si je voulais aller lui faire un bisous pour lui dire au revoir, je lui est dit non, à jamais je regretterais ce non, à jamais je regretterais de ne pas avoir eut le courage de lui dire au revoir.  J' ai quitté sa maison, pleine d'incompréhension , avec l'image de mon amie qui dormait mais consciemment ou consciemment conscience que jamais plus la vie ne serait pareil.

Lorsque nous sommes rentrés ( je suis incapable de me souvenir du moment ou on a quitté sa maison et l'arrivée dans mon lit!) ma cousine était toujours auprès de moi coïncidence ou pas cette personne s'appelait Sylvie tout comme la personne la personne qui m'a me parlait tout à l'heure au téléphone de suicide.

Le lendemain je devais quitter la Bretagne, je devait quitter mon amie car mon départ était prévue le lendemain depuis longtemps, billet de train pris, je comprend que personne a ce moment n'est juger de l'utilité de me faire rester pour aller jusqu'au bout de ce deuil. Mon départ a été dure pour tout le monde, mon trajet en train plus de 3 heure a été pour moi un vrai déchirement, l'impression d'abandonner quelqu'un que j'aimais à jamais. Mon arrivée à Paris est encre marqué dans ma mémoire, mon père m'a prise dans ces bras et m'a dis je suis là. Je ne me souviens pas de la réaction de ma mère.

Pour chacune la vie continuait, pour mois elle s'arrêtait.

 

Après je suis rentrée en sixième, année difficile car on devait prendre le car pour aller au collège, nouveau contexte, nouveau amis. Mais bon , on fait avec, je passe en cinquième super. Mais là c'est la cata , je ne fais plus rien, en fait je crois que je m'en fiche littéralement. Je redouble.

 

Deuxième cinquième, je tombe sur des amis super, une pensée pour toi ma petite Christelle. Mais une violence inexpliquée m' envahie, je trouve une tête de turc, Barbara, j'espère qu' aujourd'hui elle a trouvé la paix et que ce que je lui est fait subir n'aura pas gâcher sa vie. 

Je fugue et oui un beau jour, je décide de partir à Paris, je tombe une chance sur 2 mecs sympas qui me mène dans un hôtel, le mec tenant l' hôtel télèphonera à ses parents. Ma mpère et ma tante viendront le lendemain me chercher.

Il n'y aura aucunes suites de cette fuge, ni de police, ni du collège, ni de mes parents.

Ma mère a conscience que mon aml être est due à la mort de Valèrie mais personne ne l'aidera à m'aider.

De là je deviendrais une personne qui est sans être, en échec scolaire mais qui arrive a marcher malgré tout.

 

 

 

 

Après les événements se déchaîne, Christelle à son frère que je connais depuis au moins ça qui un soir en jouant avec ses copains à un jeu dangereux, quoique aujourd'hui encore je me sis fatalité qu'en tu nous tiens, bref, il est sur une mobylette d'un de ses copains sans casque ( le casque n'aurait rien changer) va s' encastrer entre un poteau et un mur, il meurt sur le coup. Nous avions 15 ans, lui 17 ans.

 

Nous survivons, nous délirons dans des délires qui nous font oublier la mort et son atrocités, rien n'est fait pour nous à cet époque la mort semble être encore un sujet tabou que les enfants et ado doivent gérer comme ils le peuvent.

 

J'ai 20 ans, je suis en Bretagne, en colonie, un coup de téléphone, un appel au bureau du directeur, le directeur est le curé de notre village, celui qui nous a fait le caté, celui qui nouas a baptisé et confirmé, j'apprends le décès de mon père. Je suis à plus de 500 km, mon père est mort, quelque part je me doutais que quelque chose se passait, la veille je sentais ce mauvais présentement ce truc qui vous prend au tripes mais que vous comprenez simplement lorsque vous savez.

Je rentre, je met mon père sous terre je repars.

 

Les décès ne s'arrête pas là l'année suivante, une amie se tue en voiture, des amis trouvent la mort en moto et j'en passe, le cimetière est remplis de notre année de naissance, même le curé ne pourra assurer la dernière messe, et non on ne lis pas un dernier polard de loi des séries c'est ainsi.

Je crois qu'on finie tous, nous les survivants de ces décés à prendre peur, on s'éloigne de plus en plus et de plus en plus loin, on ne se dit rien mais petit à petit on coupe les ponts .

 

Je crois que le coup final fut le décès de Muriel qui femme heureuse de vivre, ayant toujours le pêche se donna la mort par pendaison. Un décès qui fut pour moi un cou de massue, celui dont on n'a l'impreesion de ne plus pouvoir se relever. C'est ce fameux curé qui m' annonça sa mort.

Je me suis rendue à la messe donnée en son nom. Je crois avoir été dans un état pitoyable.

1 Mois plus tard je me faisais renverser par une voiture. 

 

1 Ans plus tard je quittais à jamais l' oise pays de mon enfance, pays ou j'ai véçu certes de bons moments mais ou l'empreinte de la mort est marqué à jamais.

Je suis venue en Bretagne, pays du début de mes malheurs  décès de Valérie, là ou j'ai appris le décés de mon père) mais pays ou j'ai rencontré le coup de foudre, le ère de mes enfants et même si notre relation est loin de celle que j'aurais imaginé au début c'est le seul qui a donné un sen sà ma vie.

 

Avec lui j'ai eut deux enfants que j'aime par dessus tout, et au delà de tout et pour qui je pourrait faire n'importe quoi pour que jamais ne puisse s'éteindre la lumière qui brille dans leurs yeux. J'ai conscience que je ne pourrais pas les protéger de tout mais j' ai fait le serment que je ferais en sorte que même la douleur la plus dure pour elle soit gérer de sorte qu'elle se relève et continue à exister non pas par devoir mais par envie.

 

Alors oui peut être que la vie m' a donner un super caractère mais ce caractère je l'ai forgé avec les coups que j'ai pris et qu'il a fallu gérer coute que coute au risque d'en perte soit même la vie (j'ai un cousin né de la même année que moi qui s'est suicidé) car arrivé à un moment fasse à la mort on est pris de panique surtout quand elle semble s'acharner sur toute une génération mais jamais au grand jamais et encore moins depuis que j'ai mes enfants je n'aurais pu avoir l'ombre d'une pensée de vouloir en finir avec la vie.

 

Je sais que tout cela aura à jamais affecté ma vie à jamais, que je patauge encore dans ma vie professionnelle et sociale à cause de tout ça mais une chose est certaine c'est que j'ai envie par dessus tout de vivre , vivre et vivre et surtout et je le souhaite de pouvoir communiquer à mes enfants cette force de vivre coute que coute avec ou sans moi. Je veux partir de cette vie en me disant que ma mort ne sera jamais un handicap pour mes princesses. Qu'elles apprennent à vivre sans moi et au delà de moi alors les planté là car j'en est marre non c'est une chose que je n'arrive pas à concevoir n chez moi ni chez les personnes qui ont des enfants.

Je ne vous demande aucuns commentaires, aucunes suggestion, j'ai écrit tout ça car cette histoire de suicide m' a fichu les nerfs, parce que même si je comprend et respecte la décision de chacun il y a des larmes que je ne verserais pas, pas pour quelqu'un qui a finie sa vie même si je sais que le suicide est quelque chose de complexe et d 'inexplicable.

Il y aura encore beaucoup à dire peut être un jour, peut être que ce soir ce fut un moment ou il fallait que j' écrive cela, je ne sais pas.

Je ne sais pas si demain en me réveillant, je serais vraiment la même personne, peut être que le fait d'avoir écrit va me transformer.... Qui sait!!!!

 

 

 

 

 

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