J-3 avant l’arrêt de tabac
samedi 17 mai décision d’arrêté de fumer.
samedi 17 mai, je fixe la date au jeudi 29 mai 2014.
Depuis je me suis persuadée de la nécessité d’arrêter.
Depuis je fume le double de ce que je fumais.
Cette décision n’est ni un défis avec moi même, ni avec mon entourage , je n’en peu plus de dépendre de cette clope, de vivre au quotidien accrochée à elle.
Depuis j’ai prévenue mon entourage de cet arrêt , je ne veux pas de félicitation il n’y a aucuns méritent à avoir de dépendre de quelque chose qu’on peut aujourd’hui qualifier de drogue.
Arriverai je à ne plus dépendre de cette drogue ?
Comment vais je faire sans ma dose quotidienne de tabac?
Vais je y arriver?
Questions que mon entourage m’a posé et à quoi j’ai répondu que je n’avais pas envie de me poser ce genre de question mais plutôt de rester positive pour éliminer cette drogue de ma vie.
Si je n’y parviens pas et bien je recommencerai encore et encore ….. mais le “ si “ ne fais pas parti de ma décision, je l’élimine de suite .
Je me sens bien face à cette décision que je prend en toute connaissance de cause , je n’ai plus envie , plus envie de m’enfumer l’esprit, plus envie de me pourrir la vie.
Jusqu’alors les fausses raisons d’arrêté les enfants, l’argent, les autres , je n’ai jamais pensé en terme de “ moi” j’ai arrêté pour de fausse raison même si enceinte est une bonne raison mais elle était pour mes bébés pour les protéger mais ce n’était pas pour me protéger moi, ce n’était pas car moi je n’en pouvais plus de voire ces cigarettes , aujourd’hui j’en suis là, je ne supporte plus de les voire, je ne supporte plus de les chercher, je ne supporte plus de vider mon compte pour elles, je ne supporte plus de devoir sortir pour fumer, me lever pour fumer, passer du temps à fumer , ça ne m’apporte rien que du dégout comme une mauvaise cuite qui laisse un mal être inexpliqué.
Je ne considère plus les clopes comme des amies sur lesquelles m’appuyer mais des ennemies desquelles je me dois de m’éloigner pour continuer d’exister ou d’exister tout simplement , elles étaient un tremplin mais elles se sont incrustées dans ma vie, se sont faites une place comme une partie de moi même à laquelle je ne peux échapper.
A présent je n’en peux plus, elles m’étouffent , elles ne sont pas une partie vitale de mon corps , ni de mon existence, j’ai besoin de mes mains , de mes jambes, de mes yeux pour vivre correctement , elles je n’en ai pas besoin.
En pensant à les faire disparaitre c’est la première fois que je ne ressens rien , je suis vide de toutes questions, j’attends seulement que cette date arrive pour en finir avec elles.